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3 avril 1962. Deux ans après la création de « Je m’ voyais déjà », à quelques jours du référendum sur les accords d’Évian , Charles Aznavour retrouve l’Olympia pour un récital unique titré « Ce soir Charles Aznavour chante pour vous ». Le programme de ce spectacle est choisi parmi quelques dizaines de chansons dont les titres figurent sur la présentation du récital. Petit costume près du corps, chemise blanche , cravate sombre, Aznavour a son look du début de la décennie, avec la mèche de cheveux plaquée à son front. Sur ce document inédit à ce jour figurent les grands titres culte du chanteur : « Il faut savoir » , « Tu t’ laisses aller », « Je m’ voyais déjà », mais surtout une vingtaine de chansons rares, en public, dont « Viens » de Gilbert Bécaud, qui permet à Aznavour de se livrer à un monologue caustique sur M. 100.000 Volts. « Lucie » , « Deux guitares », « La marche des anges », font partie de ce moment inédit et unique , puisque le premier album live d’Aznavour n’est paru qu’en 1968. A découvrir séance tenante pour tous les admirateurs de ce monument de la chanson française – et internationale.
Cet album rassemble plusieurs tours de chant de Dalida entre 1958 et 1962. Ce sont de véritables pièces de collection car la chanteuse n’enregistrera sa première prestation en public qu’en 1967. Le spectacle du 6 Mars 1958 à Paris dans son music hall de référence de la rive droite de Paris est inséré avant une tournée internationale et 3 semaines à Bobino. « Gondolier », « Le jour où la pluie viendra », « Buenas noches mi amor » sont ses succès du moment, que l’on retrouve avec la fraicheur du live. En 1959, de retour d’Egypte et d’Algérie, Dalida va se produire au printemps au Théatre de l’Etoile, sur la scène qui a vu le triomphe d’Yves Montand, puis retourner rive gauche dans la salle proche de Montparnasse. A ces deux occasions, inspiration latine et variété américaine se cotoyent : « Come Prima », « Ciao ciao Bambina », « Tu m’étais destiné » « Mes frères »…Enfin pour le dernier document du 18 Décembre 1962, le twist est passé par là : « Tu peux le prendre », « Achète moi un juke box », et surtout un « Bambino » twistement echevelé…Petit détail en passant : en première partie de son spectacle, Dalida donne sa chance à un petit blondinet un peu novice : c’est Claude François.
1962 est une année charnière pour Jacques Brel. En mars, il quitte la maison de disques Philips pour Barclay . Le 6 mars 1962, il enregistre Le Plat Pays, en hommage à la Flandre. En octobre 1962, il crée sa maison d’éditions musicales. Entre temps, il retourne sur scène dans la salle qui est devenu son lieu fétiche, l’Olympia. Pour cette série de récitals, Brel enrichit son tour de chant de l’année précedente de ses dernières créations , dont « Le plat pays » et « Bruxelles », qui vont devenir 2 de ses chansons cultes. L’enthousiasme qu’il déchaîne pour son public est palpable lors de ces deux dates du 29et 30 mai 1962. Et l’humour est bien sûr au rendez-vous, comme dans « La valse à mille temps » dont Brel change malicieusement les paroles…
1962 is a key year for Jacques Brel. In March, the singer switches labels, from Philips to Barclay. He writes “Le plat pays” as a tribute to Flanders. Brel sets up his own publishing firm in October. In the meantime, in May, at his favorite spot, the Olympia Hall of Paris, Brel sings several nights and includes his new songs, “Bruxelles” and “Le plat pays”, which will become staples of his shows. The audience is ecstatic, and Brel has even fun with his own “ Valse à mille temps” by changing maliciously the words…
1961. Le monde tourne comme il peut. Au printemps, le cosmonaute soviétique Youri Gagarine a fait son petit tour dans l’espace. Le président John Kennedy a essuyé le fiasco de la Baie des Cochons, une tentative d’ invasion totalement ratée de Cuba pour renverser Fidel Castro. En France, l’autodétermination du statut de l’Algérie a été adoptée par réferendum. Les pourparlers de paix entre français et algériens ont débuté à Evian. Pourtant, à Paris , le 17 octobre, une manifestation contre le couvre-feu d’ Algériens se termine en tragédie. La police française réprime brutalement la marche pacifique, faisant de nombreuses victimes.
Le même automne 1961, Brassens, lui, tourne bien, et beaucoup. Fin Septembre 61, il est au Québec, accompagné de l’incontournable Pierre Nicolas à la contrebasse, pour donner une série de concerts à la Comédie Canadienne de Montréal. Du 23 au 28 Octobre, il enregistre les 8 nouveaux titres de son album « numéro 8 », parmi lesquels « Dans l’eau de la claire fontaine » et l’éternel « Le temps ne fait rien à l’affaire ». Et puis, le 3 novembre, le jour même où est annoncé la nomination de « Monsieur U », le Birman U Thant, au poste de secrétaire général des Nations unies , Brassens va entamer un mois de récitals à l’Olympia, toujours flanqué de Nicolas. Pour ce marathon, il sera précédé en première partie de l’innovant groupe de jazz « Les Double six », et d’attractions de music hall plus classiques, telles « The Fabulous Rutas Girls ». Pendant tout le mois de Novembre, Georges Brassens fait donc entendre au public parisien la totalité de ses huit nouvelles chansons. Entendre, mais pas découvrir. Le sétois a pour habitude de tester ses nouvelles œuvres dans les studios d’une radio amie, afin de juger de l’équilibre général, musique, paroles et son, et d’y apporter ses modifications avant fixation définitive de l’œuvre. Les auditeurs de la radio périphérique sont donc parfois gratifiés d’une avant-avant- première de certains titres.
Le compte rendu d’une prestation de Brassens sur scène représente le cauchemar ultime d’un rédacteur. Il n’y a pas grand-chose à raconter. Sobre, pudique, voire timide, le chanteur enquille les chansons sans ajouter aucun commentaire. Entre chacune, il plaque quelques accords pour vérifier la justesse de sa guitare, parfois se tourne vers Pierre Nicolas. Le contrebassiste en effet est le compagnon de scène efficace et discret du chanteur : il soutient et encourage Brassens pendant le spectacle, il rit de ses bons mots ou commentaires en aparté. Et surtout, Brassens ayant du mal à mémoriser l’ordre de ses chansons, il le renseigne pendant les pauses sur la suite du tour de chant. Parfois Pierre Nicolas fait une réflexion à mi-voix sur la qualité du public du soir. Si Brassens en sourit, ça ne se voit guère…
« Georges Brassens volume 2 » de la collection Live-in-paris est constitué de 2 passages sur scène, en début 1960 et fin 1962. Brassens en public c’est toujours une occasion de proximité rare de pouvoir comparer l’interprétation de ses oeuvres d’une année sur l’autre, qui apporte un éclairage différent sur l’artiste. Et c’est le moment de faire un petit coup de chapeau à l’homme qui, pendant presque 30 ans, a vu ur scène Georges Brassens…de dos : son contrebassiste attitré, Pierre Nicolas.
Pierre va rencontrer Georges en 1952,à ses débuts chez Patachou, où Nicolas est bassiste pour l’orchestre de Léo Clarens. Quand Brassens vient passer sa première audition pour la chanteuse – cabaretière, Nicolas improvise spontanément une ligne de basse derrière sa guitare. Cela plait à Georges, qui lui demandera parla suite s’il accepte de venir « faire quelques boums boums derrière lui ». Une collaboration épisodique commence. Un soir de galère montmartroise, la mobylette de Brassens rend l’âme. Nicolas, bon camarade, lui propose de le ramener chez lui . C’est l’époque où Brassens squatte chez Jeanne et Marcel Planche, 9 impasse Florimont , Paris 14e. Arrivé sur place, surprise : Pierre Nicolas révèle à Brassens qu’il est précisément dans cette minuscule impasse, au numéro 6 : une complicité de plusieurs décennies est née. A partir du premier passage à l’Olympia de Paris, en 1954, Nicolas ne quittera plus Brassens. Il devient le compagnon de scène efficace et discret. Il soutient et encourage Brassens pendant le spectacle, il rit de ses bons mots ou commentaires en aparté. Et surtout, Brassens ayant du mal à mémoriser l’ordre de ses chansons, il le renseigne pendant les pauses sur la suite du tour de chant. Comme tous, Nicolas a droit à son surnom. C’est Pierrot la famine : porté sur la bonne chère , il ne supporte pas d’attendre entre les plats dans un restaurant. Quand il travaille les nouvelles chansons avec Brassens, la méthode est immuable : « On se voit avant avec Nicolas, et on cherche huit jours avant l’enregistrement. » Brassens lui explique ce qu’il veut, tel contrechant, telle note. Et si Nicolas ou Joël Favreau , le guitariste des dix dernières années, lui font remarquer de temps à autre que ses accords ne respectent pas les règles harmonique, il répond d’un caustique « les musiciens sont des cons ! » Après la mort de Brassens, Nicolas continue d’accompagner les interprètes des chansons de Brassens. Juste avant de mourir, en 1990, il préparait un récit de ses souvenirs, Brassens vu de dos.
« Georges Brassens, Radio Sessions » de la collection Live-in-paris reprend des versions de chansons de Brassens enregistrées dans le studio de sa radio préférée. Le sétois a pour habitude de tester ses nouvelles œuvres dans les studios d’Europe N° 1,la nouvelle radio périphérique, voire « pirate » qui a diffusé dès sa création les chanson du poète, y compris celles interdites sur les ondes nationales. Une amitié indéfectible a vu ainsi le jour, amitié qui va perdurer jusqu’à la mort de Brassens. Avec Pierre Nicolas, Brassens se rend donc régulièrement à Europe N°1 pour « maquetter » ses futurs enregistrements, afin de juger de l’équilibre général, musique, paroles et son, et d’y apporter ses modifications avant fixation définitive de l’œuvre. Fin 1955-début 1956, Georges Brassens réenregistre donc une bonne vingtaine de chansons. L’ambiance est chaleureuse, les amis sont présents, qui amène le chanteur à donner des versions plus intimes, de ses classiques. Sa voix est plus proche, plus fragile :il ya une sorte de fêlure dans ces versions. Plus de swing, aussi, notamment dans « Le fossoyeur », plus proche du blues que de la rive gauche…
Une compil d’artistes culte de la fin des années cinquante tous capturés dans leur jus sur la scène de l’Olympia en 1957… Des petits bijoux d’humour et de kitsch!
Mouloudji, Annie Gould, François Deguelt, René-Louis Lafforgue, Marcel Amont, Charles Aznavour,Henri Genès,Line Renaud,Jacqueline Maillan, Compagnons de la chanson, Philippe Clay, Patachou, Charles Trenet, Odette Laure, Roger Pierre & Jean Marc Thibault, Georges Ulmer, Les Cinq Pères, Lucette Raillat, Joël Holmes, Jean Constantin, Georgette Plana, Pierre Perret, Annie Cordy, Jacques Brel, Colette Renard, Gilbert Bécaud
Pour Johnny en 1962, les succès s’enchaînent : « Laissez-nous twister », « Pas cette chanson » et surtout « L’idole des jeunes » .L’appellation va lui coller à la peau lorsqu’il investit l’Olympia du 25 octobre au 12 novembre, accompagné par les Golden Stars . Pour le final de ce second passage, Johnny chante « I Got a Woman », le titre emblématique de Ray Charles, et, à genoux devant sa guitare, qu’il recouvre de sa veste, il mime la scène finale du film de Nicholas Ray, « La fureur de vivre », où James Dean couvre de son blouson le corps d’un ami mourant. Cet Olympia est un grand succès public et les critiques commencent à vanter ses incontestables qualités scéniques. Johnny revient sur la scène parisienne le 13 Décembre de la même année. Veste rouge et pantalons noir, il reprend ses premiers succès , « Je cherche une fille » et « 24.000 baisers ». Ses fans apprécient…
Homme de scène, Yves Montand a été une « étoile du music-hall » sur la scène du théâtre de l’Etoile à Paris, le 13 novembre 1962. Il revient alors d’une grande tournée qui lui a permis de se produire au Golden Theatre de Broadway, à New York puis au Japon et en Angleterre et d’acquérir une renommée mondiale.
Ces « Séances privées » rassemblent des extraits d’émissions de radio enregistrées entre 1958 et 1962 au domicile de la chanteuse, 67 Boulevard Lannes, à Paris. Dans cet appartement où elle s’installe en 1953, quelques-unes de ses plus grandes chansons sont nées : »Non, je ne regrette rien » que Charles Dumont vient de lui écrire, et qu’elle chante pour la première fois dans l’intimité de son appartement parisien. Accompagné pour la plupart de ces documents par un simple piano, la chanteuse revisite des chansons de sa jeunesse, quand la môme Piaf est devenue Edith… Décontraction, souvenirs, chansons des rues, des bals musettes, mais aussi , séance de travail dans un studio de la capitale avec son amant du moment, Georges Moustaki, – imberbe à l’époque – qui se fait « coacher » fermement par la chanteuse. Edith redevient plus tolérante pour louer les talents de Jo le compositeur : il vient de livrer « Milord »
« Mes Inédits » constitue un document rare dans la carrière du chanteur français. En 1958, à l’occasion d’émissions de radio, le producteur du programme soumet le bon Henri à une série d’épreuves artistiques : mélange de poèmes et textes d’écrivains en vogue sur des thèmes de jazz, mise en paroles de morceaux instrumentaux, improvisations diverses sur des sujets très décalés de l’univers des jazzmen. Les 10 titres de ce recueil permettant ainsi d’entendre Salvador au meilleur de sa forme swinguer sur Prévert, Queneau ou Vian, se transformer en chanteur du grand orchestre de Count Basie, improviser un blues sur un article de presse relatant la visite de Winston Churchill à René Coty, ou encore mêler Gershwin et une contravention de son ami Daniel Filipacchi…Au fil de ces séances du mercredi soir, il est entouré du meilleur des jazzmen parisiens : Raymond Fol ( piano), Bibi Rovère ( basse), Moustache ( batterie),augmenté parfois de Barney Wilen ( ténor) et Benny Vasseur ( trombone).